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Alors pour moi, c'est quoi le voyage?

La question que je me posais déjà en 2019 lors de notre séjour en Inde, au Canada et aux États-Unis. La question que je me pose à nouveau jours après jour, depuis 4 mois. Et je ne sais pas s'il existe une réponse à ces questions.


Je crois que la partie principale du voyage, pour moi, réside dans le fait de repousser ma zone de confort, s'abstenir de certaines choses qui faisaient alors partie de mon quotidien. S'immerger dans un mode de vie plus simple, plus sobre et, dans notre cas, en contact permanent avec la nature. Et qu'est-ce que cela est ressourçant. Quel bonheur de se réveiller aux sons des oiseaux, avec le vent dans les arbres, face à la mer ou l'océan. Quel bonheur que de se sentir faisant partie de ce tout, le règne vivant.

Mais ce qui me manque à présent, c'est un véritable dépaysement. Rentrer en contact avec des gens qui vivent une réalité radicalement différente. Une autre langue. Une autre culture. Des autres coutumes. Le Costa Rica tombe à point nommé.


Nous nous y trouverons durant la fin de la saison des pluies, la période où la végétation est la plus luxuriante, durant laquelle la vie sauvage explose, sous toutes les couleurs que connaissent le Costa Rica. Des haras rouges, des paresseux, des singes hurleurs (ceux-ci me fascinent déjà), des harpies féroces. Bref, une terre tropicale, bastion de vie sauvage, au coeur de l'Amérique centrale.


C'est aussi explorer un autre monde à vélo, où les routes, les commodités nous permettant de nous loger seront différentes. Nous y arriverons donc avec nos a prioris, qui, je n'en doute pas, serons vite confrontés à la réalité costaricaine. Une nouvelle adaptation, une nouvelle phase.


Une phase qui nous permettra donc de construire encore notre couple, nous découvrir plus encore. Se faire face à soi, c'est finalement ce que je retiens de plus précieux dans un voyage au long cours, où le temps n'est plus un dictat. Et comme chaque voyage, ce ne sont pas les choses qu'on pensait vivre qui nous travaillent le plus, mais bien ce que le voyage nous fait vivre, sans que l'on y soit préparé. Comme l'a plus simplement dit Nicolas Bouvier: "c'est le propre des longs voyages que d'en ramener tout autre chose que ce qu'on y est allé cherché."


Merci pour votre soutien! ☀️



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